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27 mars 2007

INITIALES BB

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Mythe et sex-symbol des années 60, elle fut une star mondiale, égérie et muse des plus grands artistes de l'époque. Egalement emblème de l'émancipation des femmes et de la liberté sexuelle, elle a révolutionné les moeurs, passant de la femme enfant à la femme fatale, libre et provocatrice, ingénue et impudique, dans une époque d'après-guerre très conservatrice. Avec près de 50 films et plus de 80 chansons en vingt ans de carrière, Brigitte Bardot, tout aussi connue sous les initiales de BB, est une des artistes françaises les plus célèbre sur la planète.
 Enfance et adolescence

Brigitte Bardot naît à Paris le 28 septembre 1934, au 5 place Violet dans le 15ème arrondissement. Issue d'un milieu bourgeois, d'un père industriel, propriétaire des usines Bardot et d'une mère au foyer, la jeune Brigittereçoit une éducation très stricte avec sa sœur Marie-Jeanne (dite Mijanou), sous la responsabilité de leur gouvernante. Très jeune, elle se passionne pour la danse classique et fait ses premiers pas, à 7 ans, au cours Bourgat. En 1949 elle entrera d'ailleurs au Conservatoire de Paris et y obtiendra un premier accessit. Son père était un passionné de cinéma et adorait filmer, de ce fait, de nombreux films de Bardot étant enfant existent (ce qui était assez rare pour l'époque). Sa mère aimait particulièrement la mode et la danse. Ainsi, la famille Bardot faisait partie de la haute société et fréquentait le tout-Paris. Ils cotoyaient notamment beaucoup de directeurs de presse, de théâtre mais aussi des gens de la mode.

SES DEBUTS

En 1949, à l'âge de 15 ans, elle est engagée par la directrice de Elle et du Jardin des Modes, Hélène Lazareff, qui était une grande amie de sa mère (elle ne s'est pas fait remarquer dans un train en marche ou dans la rue par cette dernière comme le veut la légende). Très vite, Brigitte est promue « mascotte » du magazine Elle dont elle fait la couverture. C'est grâce à cette couverture d'ailleurs qu'elle est remarquée par le réalisateur Marc Allegret qui lui propose un rôle dans son prochain film Les lauriers sont coupés. Un film qu'elle ne fera jamais, mais elle venait de rencontrer un jeune assistant : Roger Vadim. Dès lors, elle n'a que 15 ans et lui près de 20, mais les deux amoureux ne se quittent déjà plus. Ses parents n'approuveront jamais leur idylle et tenteront, en vain, de les séparer. Il faudra attendre tout de même les 18 ans de Brigitte pour qu'ils puissent se marier. Le sex-appeal, c'est Marlène Dietrich, le glamour, c'est Ava Gardner, le oomph, c'est Jane Russell, le t'ça, c'est Suzy Delair, le pep, c'est Marilyn Monroe, Brigitte Bardot mélange tous ces ingredients explosifs, y ajoute un zest de fantaisie personelle, elle sera le pschitt! » Mais c'est en 1956, à 22 ans, qu'elle entre dans la légende du cinéma mondial, devenant un mythe vivant, un modèle social et un sex-symbol international grâce au film de Roger Vadim, Et Dieu… créa la femme. Elle y joue le rôle de Juliette Hardy face à Curd Jürgens, Christian Marquand et Jean-Louis Trintignant. Vadim définissait ainsi le personnage que tenait Brigitte Bardot : « C'est une très jeune femme dont le goût du plaisir n'est plus limité par la morale ni les taboux sociaux, sans excuses certes, mais qui conserve malgré tout celle de la générosité et du coeur ». À sa sortie en France, le film eut un succès modéré. La même année sortit La mariée est trop belle, film tourné avant mais sorti en fin d'année avec Louis Jourdan et Micheline Presle. En 1957, Et Dieu créa...la femme sortit aux États-Unis et là, le film fit sensation et déchaîna passions et attaques (notamment par la censure). Le film fut interdit dans certains Etats. Il eut un grand succès, c'est par le biais de ce succès américain que le film ressortit en France et y connut un triomphe retentissant.
Ce film fut le cadeau d'adieu de Roger Vadim à Brigitte Bardot, comme il se plaira à le dire par la suite. Ilsdivorcèrent quelques mois plus tard, restant tout de même de bons amis, Brigitte s'en allant aux côtés de Jean-Louis Trintignant. Dès lors, le mythe B.B. se créa : cheveux blonds clairs, très longs, en cascade de boucles et de crans ou encore la célèbre "coiffure choucroute". Des yeux fardés d'un eye-liner noir s'étirant, la bouche rouge ou rose vif entourée d'un tracé de crayon assorti. Des vêtements sexys et moulants, tailleurs, jupes princes-de-galle, taille entourée d'une grosse ceinture, robes vichy rose et blanc, jupes amples vichy noir et blanc, ballerines, jean's, tee-shirts, etc. Mais aussi, de grands journalistes telles que Marguerite Duras ou Simone de Beauvoir s'intéressaient à elle et lui consacraient des articles. La « Bardolâtrie » était née. Entre temps, elle fait l'acquisition de la Madrague, sur la route des Canebiers à Saint-Tropez en 1958, et contribue ainsi à faire de ce village déjà connu dans les années 20 et 30 par des artistes et écrivains tels que Colette, un endroit de légende par sa seule présence et par les folles nuits de fêtes tropéziennes qu’elle anime. On lui prête une vie dissolue et pleine d'amants, comme à cette époque où elle a une liaison avec Sacha Distel. De plus, ses moindres faits et gestes sont traqués, épiés et déformés, les papparazzi ne la lâchent plus. S'en suivra d'ailleurs un film documentaire en 1963, Paparazzi, sur ces photographes qui la harcelent. Ellesera adulée et détestée comme peu d'actrices de son vivant. Des millions de journaux feront de sa photo leur couverture à travers le monde et elle fera l'objet d'un nombre incalculable d'articles la mettant en vedette ou la dénigrant parfois violemment. Elle refuse également les fabuleuses propositions de Hollywood, désirant rester une valeur française.B.B. enchaîne les films à succès avec les plus grands acteurs du moment et de prestigieux réalisateurs se l’arrachent. Comme en 1957 où elle tourne dans Une Parisienne, une comédie avec Henri Vidal, film qui eut un franc succés. Le duo se retrouva deux ans plus tard, dans un film de Michel Boisrond, Voulez-vous danser avec moi? marqué tragiquement par la mort de Henri Vidal peu après la fin du tournage. En 1958, elle joue dans En cas de malheur, de Claude Autant-Lara, avec Jean Gabin et Edwige Feuillère, l'histoire d'un avocat parisien compromettant sa carrière et son ménage par amour d'une jeune cambrioleuse, un des grands classiques du cinéma français. Gabin, qui se demandait au départ, au sujet de Bardot, quelle était cette chose qui se balladait toute nue, et qui dira par la suite, qu'il la considérait comme une vraie comédienne. Puis en 1959, elle tourne dans Babette s'en va-t-en guerre de Christian-Jaque avec Francis Blanche et un acteur qu'elle impose, Jacques Charrier. Ce dernier la séduit, et il l'épouse le 11 juin de la même année sous le feu des médias du monde entier. Le 11 janvier 1960, elle accouche, à son domicile, d'un garçon, Nicolas-Jacques Charrier, dont la naissance fut un événement mondial. Par ailleurs, beaucoup de nouveaux nés, ce jour là en France, furent appelés Brigitte ou Nicolas.

4004862670LE SEXE-SYMBOL DES ANNEES 60

En 1960, sort sur les écrans La Vérité, avec Charles Vanel, Sami Frey et Marie-José Nat, le récit d'un crime passionnel. Son meilleur film dira-t-elle. Néanmoins, Henri-Georges Clouzot, le réalisateur, lui aura fait vivre un éprouvant tournage. De plus, son incapacité à s'occuper de son enfant, son ménage mis à mal par les pressions de toutes parts, la trahison de son secretaire personnel, qui dévoila nombre de ses secrets à la presse, la pression inouïe des journalistes et les agressions perpétuelles des « fans » la poussent à bout. Brigitte Bardot fait une tentative de suicide le jour de son anniversaire, le 28 septembre 1960. Plongée dans le coma, elle s'en sortira par miracle.En octobre 1961, l'argentin Jorge Vieira débarque sur les ondes radiophoniques, avec un titre qui fut un succés retentissant : Brigitte Bardot Bejo, la chanson fera le tour du monde. Dario Moreno reprendra le titre plus tard. En 1962, elle entame ce qui sera alors son premier combat pour la cause animale, en militant pour le pistolet Viva Maria! de Louis Malle, réalisateur qu'elle retrouvait trois ans après Vie Privée. L'histoire de deux chanteuses de cabaret, au Mexique, embrassant une cause révolutionnaire. Le film eu un très gros succés, notamment aux Etats-Unis, où B.B. y partit d'ailleurs faire la promotion. Elle fut reçue par la presse et le public comme les plus grandes stars hollywoodiennes. A cette periode, Bardot était au sommet de sa beauté et de sa gloire. En 1966, le milliardaire allemand Gunter Sachs envoie une pluie de pétales de roses sur la Madrague depuis son hélicoptère pour lui déclarer son amour et la demander en mariage. Elle l'épouse en troisième noce le 14 juillet 1966 à Las Vegas. Leur union durera deux ans. Elle devra affronter l'année d'après une foule hysterique au Festival de Cannes 1967 avec son mari alors qu'elle présentait le film animalier de ce dernier. Ce fut sa dernière apparation officielle.Toujours en 1967, un coup de foudre réciproque amoureux et musical se crée entre Brigitte et Serge Gainsbourg. Elle devient sa muse et il lui écrit ainsi une dizaine de chansons parmi lesquelles ses plus grands succès : Harley Davidson, Bonnie & Clyde, Contact, Comic Strip (duo dont une version existe également en anglais), Bubble Gum, Je t'aime… moi non plus (titre qui ne sortira qu'en 1985), L'Appareil à sous, Je me donne à qui me plaît ou encore La Bise aux hippies (où BB chante en duo avec Sacha Distel, Gainsbourg apparaissant en guitariste hippie dans le show télévisé). À leur rupture, quelques mois plus tard, il lui dédiera une chanson-hommage : Initials BB. La même année, elle participe au Sacha Show où elle chante avec Sacha Distel, puis au Show Bardot, à l'occasion des fêtes de fin d'année, qui lui est entièrement consacré et qui connaît un succès télévisuel mondial, notamment aux États-Unis.Parallelement, Claude Bolling, Jean-Max Rivière, Claude Bourgeois et tant d'autres compositeurs lui écrivent des chansons telles que Bubble Gum, C'est Rigolo, Invitango, La Madrague, Les amis de la musique, La fille de paille, Everybody loves my baby, etc.En 1968, Charles de Gaulle qui l'apprecie pour sa simplicité, son franc parlé et sa bonne humeur, lui proposed’être le modèle du buste de Marianne exposé dans toutes les mairies de France. Ella accepte et devient ainsi la première femme à incarner les traits de Marianne. Elle sera suivie plus tard par Mireille Mathieu, Catherine Deneuve, Sophie Marceau, Laetitia Casta et Evelyne Thomas

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