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25 juillet 2015

Clip officiel Koxie Garcon

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13 septembre 2007

BARBIE and KEN

13 septembre 2007

BARBIE

BARBIE

La poupée BARBIE

est une poupée de vingt-huit centimètres de haut censée initialement représenter une mannequin dans la vingtaine, mais exerçant en fait de nos jours de multiples métiers et professions. Barbie est donc la première poupée mannequin.

Si Barbie est souvent une figurine blonde aux traits européens, il est important de noter que sa couleur de cheveux varie en fait considérablement et que son type ethnique s'est diversifié dès 1967 et plus systématiquement à partir de 1980, si bien qu'à ce jour il existe une Barbie pour à peu près tous les groupes ethniques du monde.

HISTORIQUE

La première poupée Barbie a été présentée à l'American Toy Fair de New York le 9 mars 1959 par sa créatrice Ruth Handler*. Le succès presque immédiat de ce nouveau genre de poupée poussa son époux et un associé à créer

la société Mattel Creations.

La poupée Barbie

avec sa poitrine opulente, sa taille fine et ses longues jambes allait, en effet, totalement à l'encontre du style rond et asexué des poupées de l'époque. En cela, elle fut la première poupée au corps adulte. Au départ, Barbie était la copie d'une poupée allemande pour adulte du nom de Lilli, que Ruth Handler avait offerte à sa fille Barbara après avoir observé que l'enfant préférait jouer avec des poupées de papier représentant des femmes adultes. Ses mensurations, initialement hypertrophiées, ont été ramenées à des proportions plus habituelles au fil des années.

De 1959 à 1960, Barbie était seulement en noir et blanc : ses cheveux étaient noirs, la prunelle de ses yeux était blanche et elle portait un maillot zébré. La raison en est que la publicité de Barbie mobilisait un médium nouveau à l'époque :

la télévision. Il

fallait qu'elle soit à son meilleur sur le petit écran qui ne diffusait pas encore en couleur. De plus, de 1959 à 1970, le regard de Barbie est légèrement dirigé vers le bas et à droite. Comme la poupée penchait alors gentiment la tête, cela donnait le regard taquin et faussement soumis des femmes du temps.

C'est en 1971 que Malibu Barbie, blonde capiteuse au bronzage impeccable, regarde enfin droit devant elle. La raison en est que désormais Barbie conduit sa propre voiture et qu'il n'est plus possible, ce faisant, qu'elle regarde en biais. À partir de ce moment, Barbie verra ses métiers, loisirs et professions se multiplier dans une perspective de plus en plus explicite de diversification du rôle de la femme.

*Ruth Handler (née le 4 novembre 1916, décédée le 27 avril 2002) est une femme d'affaire américaine qui a révolutionné l'industrie du jouet en 1959 en créant

la poupée Barbie

, du nom de sa fille Barbara, et

la poupée Ken

du nom de son fils Kenneth. La poitrine opulente, la taille fine et les longues jambes de Barbie allaient totalement à l'encontre du style rond et asexué des poupées de l'époque et firent date, par leur audace et leur réalisme, dans l'histoire du jouet pour petites filles. Née Ruth Mosko, Ruth Handler était la plus jeune des dix enfants d’une famille d’immigrants judéo-polonais. Avec son époux Elliot Handler et le designer Harold Mattson, elle avait créé Mattel en 1945, un nom formé du Matt de Mattson et du El
d'Elliot.

Ruth Handle observait sa fille habiller des poupées en carton et se dit : pourquoi pas inventer une poupée adolescente avec laquelle les petites filles pourraient jouer. C'est ainsi qu'elle créa la Barbie via sa propre compagnie avec son mari Ruth : "Mattel Toys".
Mais on dit aussi que Barbie est née d'une copie d'une poupée allemande, Lilli, créée au début des années

1950. C

'est une idée occidentale a l'origine et c'est pourquoi la Barbie est le modèle parfait occidentale; longue jambes, taille fine peau pale...
Barbie arrive donc sur le marché vêtue de son légendaire costume de bain rayé noir et blanc, et sa queue de cheval en boudin.
Et depuis ce temps, elle porte les vêtements et tenues
les plus fabuleux qui soient...
Avant l'invention de la Barbie les petites filles jouaient a la maman ce qui leur permettaient de se projeter dans l'avenir, mais ce n'est plus le cas car pour Barbie on connaît ses amis, Midge, la meilleure amie de Barbie (1963), sa soeur Skipper (1964), son frère Todd (1966), son petit copain Ken (1961), et même son chien mais pas ses parents !

Son évolution

1959/2003
A l'heure ou la mini jupe, les bijoux en plastique, les bottes de vinyle et les tissus très colorés sont de retour, réapparaissent, Barbie s'adapte de look, elle a suivi les époques, a suivi la mode et maintenant s'inspire du phénomène lolita !
Inspirée des couturiers parisiens des années 50, comme Dior, Chanel, Balenciaga etc.. Les vêtements sont très élégants et taillés dans les plus belles étoffes : satin, soie, lin, velours, brocart et fourrure véritable ! En plus d'être la poupée la plus célèbre d'Amérique, Barbie est la plus élégante.
En 1966

la "Barbie

reine de la mode " fait un malheur auprès des petites filles. Son corps s'est assoupli, ses jambes se plient, son allure est plus " jeune " et plus " branchée ". Barbie a réussi son changement de look.
Barbie découvre le sport et la parole ! Désormais elle monte à cheval, fait de la gymnastique ou de

la danse. Elle

a les cheveux mi-longs, une frange épaisse et ses cheveux existent en trois couleurs : blond platine, brun foncé et blond vénitien. Evidemment elle s'est adaptée à la mode des années 70, ses tenues
sont " cool ".
Barbie est une jeune fille active, indépendante et aisée. Elle se consacre beaucoup à sa carrière professionnelle. Elle est médecin, astronaute... Pendant ses loisirs, elle fait de l'aérobic et du roller. Comme
toutes les femmes des années 80 ! Evidemment toutes ses activités ne l'empêchent pas d'être glamour. Elle porte avec le même naturel des robes de soirée et des jeans.
En 1999 Barbie est à nouveau l'égérie des grands couturiers, et les meilleurs joailliers lui créent des parures de princesse. C'est une star dans le monde entier ! Barbie est une jeune fille moderne : elle s'habille en Benetton, écoute du rap et se colore de mèche bleue. Elle roule en cabriolet... Elle s'occupe souvent de ses petites soeurs. Elle est toujours élégante et généreuse. C'est la meilleure amie de millions de petites filles dans le monde entier.

USA/France : au coeurs des débats de notre époque, Barbie prend position
Jusqu'en 1990, la seule poupée que l'on voyait dans la publicité écrite et télévisée avait un teint clair et des yeux bleus. Ce n'est qu'à partir de cette date que Mattel, conscient de l'importance du marché "ethnique" a inséré les poupées "ethniques" dans sa publicité. En 1967, En 1967 alors que les États-Unis se débattaient dans les problèmes de l'intégration raciale, Barbie prit une décision audacieuse, Mattel met en vente une poupée noire, Francie, puis ensuite Marina, l'Asiatique, Teresa, l'Hispanique et Christie et Steven, le couple de noirs.
Barbie donne aussi son opinion sur d'autres thèmes de notre société, l'homosexualité en sortant un Ken portant une boucle d'oreille pouvant suggérer qu'il est homosexuel, ou bien encore sur l'intégration des personnes handicapés en sortant la Barbie en fauteuil roulant !
Mais cela fait scandale !

Conclusion

La Barbie évolue selon ce que les petites filles aimeraient être plus tard, la Barbie représente le rêve de milliers de filles ! Barbie n'a pas été conçue pour des enfants, mais plutôt pour des petites filles qui veulent grandir trop vite.
Barbie représente le concept des années 50 : l'habit fait le moine ! Barbie selon un collectionneur aurait 52 amis ! le message de Barbie est claire : soyez riche, soyez belle, ayez la cote et surtout amusez-vous, l'adolescente idéale !
Tous les psy s'inquiètent du phénomène lolita, mais en réalité il a déjà eu lieu dans les années 50, la Barbie en est une preuve historique, mais médecins et psychologues peuvent s'inquiéter d'autres problèmes, en effet aux USA Barbie est accusé de rendre anorexiques les petites filles désireuses de lui ressembler... ou bien encore de celui d'une jeune femme qui a subit 18 opération en 4 ans de chirurgie esthétique pour pouvoir ressembler a Barbie, son idéal féminin !

14 juillet 2007

MADONNA remix

13 juillet 2007

RITA V'

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13 juillet 2007

Margarita Carmen Cansino

Rita Hayworth (née Margarita Carmen Cansino le 17 octobre 1918 à New York - 14 mai 1987 à New York) est une actrice américaine. Rita Hayworth est le sex symbol féminin des années 40. Surnommée « la déesse de l’amour », elle devient une légende vivante avec son rôle principal dans le film mythique Gilda. Elle sera l’épouse d’Orson Welles avant de devenir, avec le Prince Aly Khan, une princesse des Mille et une nuits.

Ses premiers pas: danseuse

En 1918, Rita Hayworth naît à New York sous le nom de Margarita Carmen Cansino, elle sera l’aînée d’une famille de trois enfants (deux jeunes frères). Son père, Eduardo Cansino, danseur, assez célèbre, est d’origine sévillane. Le père d’Eduardo, Don Antonio, a fondé avec ses sept enfants, un groupe de danseurs andalous populaire, les « Dancing Cansinos », le charme latin étant à la mode aux Etats-Unis. Sa mère Volga, née Haworth, elle-même danseuse, est fille d’acteurs irlandais. Margarita vit une enfance difficile entre un père strict et une mère qui deviendra alcoolique.

Dès ses premières années, elle se produit dans la troupe familiale des « Dancing Cansino ». Elle danse notamment à 4 ans en Sévillane, avec éventail et castagnettes, à l’occasion d’un récital au Carnegie Hall. « Travailler, travailler, c’est le seul mot que j’ai entendu pendant mon enfance, confiera plus tard

la star Rita Hayworth.

Mes parents m’ont appris à danser avant que je marche… » Son père, qu’elle admire, exige d’elle un travail intense et lui impose des cours de danse particulièrement contraignants. Mais le krach de Wall Street vient ébranler l’entente familiale, en même temps que leurs finances. Leurs spectacles ne font plus recette et le groupe se dissout. Eduardo quitte New York, entasse sa famille dans une roulotte et part au hasard des routes. Persuadé que l’avenir est aux comédies musicales, il prend la direction d’Hollywood, les latin-lovers étant toujours à

la mode. Il

fonde une école de danse en 1928 à l’angle de Sunset Boulevard et de Vine Boulevard et c’est un succès. Margarita y perfectionne son apprentissage et sera danseuse professionnelle dès l'âge de 12 ans.

Mais les Cansino, bohèmes dans l’âme, repartent sur les routes dans leur roulotte dès la première offre intéressante. Eduardo continue de monter des spectacles et décide de prendre sa fille, âgée de 14 ans, comme partenaire attitrée. Ils dansent des versions modernes du tango espagnol et du boléro. Elle se vieillit, il se rajeunit et passent pour un couple. Leur succès est inouï. Son père devient possessif envers sa fille et surveille de près ses relations. Margarita travaille beaucoup, jusqu’à vingt shows par semaine, dans des night-clubs à Hollywood, à Agua Calienta à la frontière du Mexique, à Santa Monica, à Long Beach… Malgré ses réticences, son père, déchiré entre l’amour de sa fille et son ambition de la voir réussir, la pousse à prendre des cours de maintien et à passer des castings.

De la figurante à la starlette

En 1933, La Warner Bros. Pictures lui fait passer un bout d’essai mais l’écarte, la jugeant trop ronde et de front trop étroit. D’autres la trouvent trop brune ou elle n’a pas le look qui convient. C’est Winfield Sheehan, vice-président de

la Fox Film Corporation

, qui la remarque, séduit par son charme et son allure. Il lui fait signer un contrat, à condition qu’elle change son prénom en Rita. Rita Cansino danse dans son premier film L’enfer (1935) aux cotés de Spencer Tracy. Étouffée par son père et sa mère, devenue alcoolique, Rita commence à prendre ses distances. Elle apparaît dans plusieurs films de série B où elle incarne les filles exotiques, mexicaines, égyptiennes … Mais quand la Fox fusionne avec la 20th Century Pictures pour devenir la 20th Century Fox, le nouveau producteur en chef Darryl F. Zanuck la remplace par Loretta Young alors qu’elle devait interpréter le rôle principal du film Ramona (1936), et de plus la licencie.

C’est à ce moment qu’elle rencontre Edward C. Judson, businessman arriviste, il s’intéresse à sa carrière et va tenter de la propulser dans le cinéma. Rita, 19 ans, épouse Judson, 39 ans, en 1937, plus sans doute pour échapper à l’enfer de sa famille. Dés lors Judson va la métamorphoser … Il lui fait prendre des cours de diction, la persuade de changer totalement son « look », de se mettre à la diète, d’avoir recours à la chirurgie esthétique pour creuser l’ovale de son visage en arrachant des molaires et pour redessiner l’implantation de ses cheveux. Rita est trop brune et trop « latino » après les semaines de torture avec les séances d’électrolyse, il la teint en roux agressif.

Continuant ses plans, il la présente à Harry Cohn, le patron de la Columbia Pictures, qu’il connaît bien. Le producteur tombe sous le charme et lui fait signer un contrat de sept ans de 250 dollars par semaine, il change son nom de Cansino par le nom de sa mère, Hayworth, pour faire plus distingué (rajoutant un y, pour la distinguer de son oncle, Vinton Haworth, aussi acteur). Elle tourne ensuite dans une douzaine de films qui lui permettront d’acquérir plus de métier.

Harry Cohn, réputé pour sa vulgarité, est obsédé par la jeune starlette qui refuse ses avances. Elle subira une cour empressée. Il fera même installer des micros dans sa loge pour être au courant de tous ses faits et gestes.

La Déesse de l'amour

Rita Hayworth se fait enfin remarquer dans le film d’Howard Hawks Seuls les anges ont des ailes malgré la présence écrasante de ses deux célèbres partenaires Cary Grant et Jean Arthur qui est alors la star de

la Columbia. Rebutée

par la grossièreté de Cohn, Jean Arthur quittera d’ailleurs

la Columbia. Rita

gagne alors 2 500 dollars par semaine et cette somme sera multiplié par dix au cours des années suivantes, sa carrière démarre. Autant elle est réservée et introvertie dans sa vie privée, autant elle s’épanouit dès qu’elle se trouve sous les spotlights.

George Cukor qui lui avait fait passer des essais en 1938, la recommande à la Metro-Goldwyn-Mayer pour un rôle secondaire très glamour dans Suzanne et ses idées avec Joan Crawford. Harry Cohn la « prête » à la célèbre compagnie. Le public réagit immédiatement, à tel point que la Columbia doit tirer un grand nombre de photos publicitaires pour satisfaire ses admirateurs. Elle tournera à la Columbia deux films dont The Lady in the question de Charles Vidor qui deviendra son réalisateur fétiche et avec, pour la première fois, Glenn Ford avec qui elle tournera cinq films.

Harry Cohn est maintenant sûr de la valeur de Rita. Ne sachant encore très bien comment l’employer, il continue de la « prêter » à d’autres compagnies plus célèbres.

La Warner Bros

pour deux films dont The Strawberry Blonde de Raoul Walsh, avec James Cagney et Olivia de Havilland, qui obtient un vif succès. La Warner essaye d’ailleurs de racheter le contrat de Rita à la Columbia, en vain. La 20 th Century Fox pour Arènes sanglantes film en Technicolor, avec Tyrone Power et Linda Darnell. Rouben Mamoulian, le réalisateur a pourtant auditionné plus de 30 actrices pour le rôle de Doña Sol, mais il finit par exiger de Darryl Zanuk qu’il fasse venir Rita au casting. Dès qu’il la voit, il sait que c’est elle. Rita y réalise une magnifique performance. Elle fait la couverture de tous les magazines et la une des quotidiens, Rita Hayworth est désormais lancée. Zanuck la réclamera encore, persuadé maintenant de son impact auprès du public dans Mon amie Sally d’Irving Cummings avec Victor Mature, avec qui elle aura une liaison, et pour Six destins de Julien Duvivier.

L’actrice se remet à la danse pour des comédies musicales comme Musique dans mon cœur et tourne dans deux petits bijoux avec Fred Astaire, L'Amour vient en dansant et Ô toi ma charmante. L’alchimie électrique des deux interprètes touche le public et à la grande joie des spectateurs, le couple explose littéralement l’écran.

En 1941, grâce à une photo parue en couverture dans Life magazine, elle obtient une popularité considérable auprès des GI américains engagés dans

la Seconde Guerre mondiale. C’est le règne des pin-up girls et Rita sera, avec Betty Grable, sans doute la plus populaire auprès de ces soldats qui épinglent les photos de leur star aux murs de leurs chambrées. Rita participera en 1943, à des visites de bases militaires et hôpitaux et à une immense tournée pour soutenir le moral des troupes (On la voit en particulier en compagnie de Marlène Dietrich). Elle divorcera entre-temps (22 mai 1942) d’un Edward Judson devenu menaçant, violent et d’une jalousie maladive.

L'étoile au firmament 

Orson Welles, acteur et réalisateur de génie, est subjugué également par la célèbre photo de Life et entreprend de séduire « la plus belle femme des Etats-Unis. » La star succombe à la passion et la détermination de Welles et ils se marient à la sauvette le 7 septembre 1943. Malgré ses réticences, elle suit Orson à Washington lors de ses campagnes électorales.

Elle tourne alors, dans une comédie musicale La Reine de Broadway avec Gene Kelly. À sa sortie en 1944, le film est un succès sans précédent qui lui vaudra, cette fois, la renommée internationale. Ce film, précurseur des grands films musicaux des années cinquante, mettra en valeur les véritables qualités de danseuse de Rita et révélera les talents de chorégraphe de Gene Kelly (et de Stanley Donen), notamment dans le fameux numéro « The alter ego dance » où il danse avec lui-même. Elle tournera encore deux films musicaux, Cette nuit est toujours de Victor Saville (1945), et L'Étoile des étoiles d’Alexander Hall (1947). Jusqu’à la fin des années cinquante, quel que soit le genre de ses films, le public attendra « son » numéro musical. Malheureusement, elle n’a pas beaucoup de voix et toutes ses chansons sont doublées, un secret que la Columbia gardera jalousement.

Puis vint l’apothéose, la bombe Gilda, film phare dans la carrière de Rita. Incarnation de la femme fatale, Rita Hayworth atteint son apogée dans ce film noir, de Charles Vidor, son réalisateur fétiche. Dans une scène, devenue morceau d’anthologie, Gilda vêtue d’un fourreau noir retire ses longs gants en chantant l’incendiaire chanson « Put the blame on mame », elle entrera à jamais dans la légende et ce « strip tease » suggéré, sera un des sommets de l’érotisme au cinéma. Son image sera collée sur une des premières bombes atomiques, baptisée Gilda, larguée le 1er juillet 1946 sur l’atoll de Bikini. Rita dira : « Je hais la guerre ; toute cette histoire autour de cette bombe me rend profondément malade. »

Malgré la naissance de sa première fille, Rebecca, le mariage de Rita et d’Orson bat de l’aile. Alors qu’ils sont en instance de divorce, Orson Welles lui offre, comme un cadeau de rupture, son meilleur film La Dame de Shanghai. Aux journalistes qui lui demande pourquoi ce film, elle répond « Je le devais à Orson ». Au plus grand effroi et fureur de Cohn, Welles fit couper la flamboyante chevelure de Rita et la teint en blonde. Désastre financier, certainement imputable au fait qu’il s’agisse d’une œuvre d’auteur et non d’un film spécialement construit autour de

la star. Le

final du film sera une autre séquence d’anthologie : l’extraordinaire scène de massacre dans un labyrinthe de miroirs où Elsa Bannister (Rita Hayworth) agonisera au milieu de ses reflets multipliés par les débris de glaces effondrées sous le choc des balles. Elle dira d’Orson Welles « Il est entré dans ma vie comme une fusée lançant des comètes de feu ». Le divorce est prononcé le 10 novembre 1947.

Après Gilda, les cachets de Rita sont considérables. Elle crée

la Beckworth Corporation Production

(Beckworth : association des noms Becky et Hayworth) et produira deux films Les Amours de Carmen et L’affaire de Trinidad.

La princesse et ses désillusions

Rita Hayworth décide, en 1948, de partir quelques temps en Europe. Le 3 juillet, lors d’une fête à Cannes donnée par Elsa Maxwell, célébre chroniqueuse américaine, Rita est présentée au prince Aly Khan. Un an plus tard, le 27 mai, au terme d’une liaison placée sous le feu des tabloïds, Rita Hayworth devient princesse et se marie à Vallauris (Alpes-Maritimes) dans un faste purement hollywoodien. Elle aura une deuxième fille de cette union, Yasmina. Elle séjourne alors souvent à Cannes, dans la villa qu'y possède son mari (le Château de l'Horizon). Mais le conte de fées est de courte durée. Rita qui voulait fuir Hollywood retrouve d’autres fastes encore plus contraignants et de plus, elle subit les tendances polygames de son mari, ce qui la blesse profondément. Le couple divorce en 1953.

Elle fait son retour à Hollywood en 1952 dans L’Affaire de Trinidad. Ce film est lancé comme un nouveau Gilda, mais le charme n’agit pas. Sa popularité est toujours importante, elle aborde le genre biblique dans Salomé, beau succès commercial, où elle danse voluptueusement la danse des sept voiles et elle est toujours aussi sensuelle dans le film La Belle du Pacifique.

Elle se retire à nouveau durant quelques années, qui seront marquées par un quatrième mariage désastreux (1953) avec Dick Haymes, ancien chanteur des orchestres de Benny Goodman et de Jimmy Dorsey, qui deviendra violent avec elle, ils finissent par divorcer fin 1955.

Elle refuse, pendant cette période, le rôle de Maria Vargas dans La Comtesse aux pieds nus, qui lui rappelle trop sa vie personnelle.

Elle revient au cinéma en 1957 pour L'Enfer des tropiques avec Robert Mitchum et remporte encore de grands succès dans d’excellents films comme La Blonde ou la rousse son dernier film à la Columbia, Tables séparées, Ceux de Cordura. Elle épouse en 1958, son cinquième mari, James Hill, rencontré lors du tournage de La Blonde ou la rousse et dont elle divorce très rapidement en 1961. Son déclin est amorcé et les années soixante voient son penchant pour l’alcool se répercuter fâcheusement sur son physique. Après quelques films mineurs, elle fera encore de belles compositions dans Le Plus grand cirque du monde avec John Wayne, dans Piège au grisbi où elle retrouve son partenaire et ami Glenn Ford et dans La Route de Salina pour le rôle d’une mère infortunée propriétaire d’un bar où elle montra encore ses réelles qualités d’actrice. Elle disparaît des écrans suite à La Colère de Dieu où son ami Robert Mitchum l’impose dans le rôle de Senora de la Plata.

En 1980, un médecin diagnostique chez la star la maladie d'Alzheimer. En 1981, elle est placée sous la tutelle d’une de ses deux filles,

la princesse Yasmina Aga

Khan. Rita Hayworth s’éteint à New York le 14 mai 1987.

13 juillet 2007

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